Dossier publié dans le numéro de l'automne 2017 du magazine CITÉCOOP
Au cours des prochaines années, un nombre grandissant de coopératives devront entreprendre des rénovations majeures. Sur le seul territoire de la FECHIMM, les estimations les plus prudentes font état d’une somme de 400 M$ qu’il faudra investir d’ici 10 ans pour remettre le parc immobilier coopératif aux normes. C’est en moyenne 26 000 $ par logement.
L’heure n’est plus aux réparations ni à l’entretien préventif. Plusieurs composantes ont atteint leur durée de vie utile maximale. C’est souvent le cas de la toiture, des fenêtres, de la plomberie, de l’électricité, des cuisines et des salles de bain dont l’usure avancée menace l’intégrité des bâtiments et la salubrité des logements.
Les coopératives d’habitation concernées doivent agir sous peine de mettre en péril leur patrimoine immobilier et leur capacité même à retenir leurs membres-locataires ou à en attirer de nouveaux.
Le défi est de taille pour nombre d’entre elles qui ne disposent pas de l’expertise nécessaire pour mener à bien des projets de grande envergure. Arbitrer le difficile débat entre les besoins immobiliers et la capacité de payer des membres n’est pas non plus une mince affaire.
Différentes options s’offrent toutefois aux coopératives. La FECHIMM, notamment, peut les appuyer dans le cheminement de leur projet.
À travers ce dossier, CITÉCOOP vous invite à approfondir votre compréhension des enjeux liés à la réalisation de grands travaux de rénovation afin de vous aider à prendre collectivement les meilleures décisions pour votre coop.
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