Clinique de médiation : De premiers résultats encourageants

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La Clinique de médiation de l’Université de Sherbrooke (campus de Longueuil) qui offre gratuitement ses services aux membres des coopératives d’habitation regroupées à la FECHIMM a pu aider à résoudre certains litiges depuis le lancement de ses activités en septembre 2017.

Pour l’instant, je n’ai pas encore accès au nombre de médiations pour lesquelles il y a eu une entente, mais j’ai eu quelques retours de la part de médiateurs, et on me mentionne par exemple le cas d’une coopérative qui nous a rappelés pour nous dire : On a des membres qui sont allés vous voir et qui sont très satisfaits, donc on vous revient avec un autre dossier, raconte Rielle Lévesque, coordonnatrice de la clinique.

Si certains échos provenant des médiateurs font état de succès résultant de la démarche, dans d’autres cas, elle n’a pas permis de dénouer les impasses. Rielle Lévesque n’y voit rien d’anormal. La médiation n’est pas la solution à tous les conflits. Certains doivent être référés au niveau judiciaire, dit-elle.

À défaut de régler tous les conflits, la démarche de médiation peut être riche d’enseignements pour les personnes qui y participent, selon la coordonnatrice de la clinique de médiation. Même si, pour un dossier en particulier, la médiation n’a pas le dénouement escompté, on espère que le fait de se préparer à rencontrer l’autre, à discuter et à dire les choses de la manière qui va le moins heurter, ce sont des outils qui vont rester.

La démarche proposée

La médiation permet souvent de prendre un recul par rapport à la situation, explique Rielle Lévesque. Dans un premier temps, les médiateurs vont rencontrer les parties séparément dans un processus de prémédiation. Cette rencontre permettra à chaque personne de raconter son histoire en détail.

Dans un deuxième temps, une séance de préparation leur permettra de cibler les enjeux plus fondamentaux. Ça leur permet vraiment de départager ce qui est important de ce qui l’est moins et de faire de l’ordre dans leurs émotions, de voir exactement où le problème a commencé. Parce que, parfois, on s’obstine sur un problème en particulier, mais en discutant, on se rend compte qu’il y a plusieurs éléments : un historique au conflit qui ne date pas nécessairement d’une situation récente, affirme la coordonnatrice.

Une fois ces étapes franchies, la médiation pourra commencer. Les parties seront alors appelées à trouver par elles-mêmes une issue favorable à leur mésentente.


Pour plus d’information sur les services de médiation

Pour joindre la clinique de médiation de l’Université de Sherbrooke
450 463-1835, poste 65515 ou clinique.mediation@USherbrooke.ca


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