FECHIMM
La fédération est maintenant autonome
3 octobre 2014
En 2013, les coopératives d’habitation du Montréal métropolitain ont voté pour le non-renouvellement de l’adhésion de leur fédération à la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH). Cette adhésion est arrivée à échéance aujourd’hui et la FECHIMM a informé la Confédération de sa décision de se désaffilier.
C’est donc maintenant officiel : la FECHIMM, la plus grande fédération régionale de coopératives d’habitation au Québec, est autonome.
Rappel des faits
En laissant un an s’écouler avant son départ effectif, la Fédération souhaitait laisser le temps à chaque partie de réfléchir et d’ouvrir la porte à un dialogue qui aurait pu permettre de dénouer l’impasse. La Confédération a plutôt choisi d’attaquer la FECHIMM en représailles à la décision démocratique prise par ses membres avec une campagne de maraudage qui allait à l’encontre même de ses règlements et de son contrat la liant à la FECHIMM.
Néanmoins, en mai 2014, la FECHIMM a de nouveau tendu la main et proposé à l’assemblée de la Confédération de s’entendre pour ne pas que les fédérations de chaque région tentent mutuellement de se nuire après la séparation. La Confédération a refusé d’entendre cette proposition, la qualifiant de « non urgente ».
Une demande de médiation a aussi été acheminée à deux reprises auprès du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. Cette demande est restée sans écho. Au début septembre, une ultime tentative de discussion convoquée sous l’égide de la Direction des coopératives a également échoué. La CQCH a en effet décidé à la dernière minute de se soustraire à la rencontre.
La FECHIMM demeure ouverte à s’engager dans un processus de médiation avec la Confédération québécoise des coopératives d'habitation (CQCH) afin d'identifier des pistes de solution visant à établir un climat serein d'entraide et de collaboration, et ce, dans le meilleur intérêt des coopératives d'habitation, du mouvement et d'une saine gestion des fonds publics.
La suite de l’histoire reste à écrire.